Cécile LAYE

Chestnut Cécile Laye

Cécile Laye

Cécile Laye est directrice artistique et pédagogique de CHESTNUT.

Après sa licence et sa maîtrise d’anglais à la Sorbonne, Cécile Laye étudie la danse ancienne en Angleterre avec la Dolmetsch Historical Danse Society, Nonsuch History and Dance et la EFDSS (English folk Dance and Song Society). Elle a en particulier l’occasion de travailler sous la direction de pédagogues ou de chercheurs renommés tels que Anne Daye, Anne Cottis, Peggy Dixon, Marjorie Fennessy et Tom Cook. En France, elle s’initie aux danses de la renaissance française et à la Belle Danse avec Francine Lancelot et au style de la renaissance italienne avec Andréa Francalanci et Barbara Sparti.

En 1998, elle fonde la compagnie CHESTNUT qui se donne comme objectif de faire connaître le répertoire des danses à figures de l’époque des Stuarts et de l’héritage anglais en rapport avec certains aspects de l’histoire et de la littérature. CHESTNUT collabore régulièrement avec des musiciens, desdanseurs, des comédiens, des chanteurs et parfois des cavaliers et des escrimeurs pour soutenir une triple action : artistique (création et diffusion de spectacles de danse-théâtre), pédagogique (préparation à la situation de bal à travers un programme très étoffé de stages et de cours) et en ce qui concerne l’édition de matériel (CD et fiches de danse, articles concernant les répertoires PLAYFORD et moderne).

Dans son enseignement, Cécile Laye s’emploie à différencier les trois sous-ensembles qui constituent le vaste répertoire des danses à figures anglaises : les danses anciennes reconstruites à partir de manuscrits, les danses collectées à partir du début du XXè siècle et les danses des nouveaux chorégraphes anglais et américains et en particulier Pat Shaw.

Grand Bal à la Française (Cie Fantaisies Baroques) – Château de Valençay – été 2014

Grand Bal à la Française (Cie Fantaisies Baroques) – Château de Valençay – été 2014

Les quatre premières éditions de Playford constituent son thème de recherche principale et Cécile Laye s’efforce de replacer les danses à figures anglaises du XVIIè siècle dans le continuum historique auxquelles elles appartiennent en lesrapprochant des répertoires contemporains, notamment ceux de la France de la fin du XVIè siècle et de l’Italie du début du XVIIè siècle.

 

Au fil des ans, Cécile Laye a acquis une solide expérience en tant que maître à danser en situation de bal (bal des danses de la renaissance française/ bal de danses à figures anglaises ou mixte des deux genres / bal Regency). Elle sait donner du plaisir et le goût d’une danse élégante et rigoureuse au danseur débutant comme au danseur aguerri. Elle peut intervenir dans des contextes très différents : pour des festivals ou des associations de danse en France et à l’étranger ; en milieu scolaire et dans le contexte d’événements privés (cf un témoignage).

Elle danse pour la compagnie « Fantaisies Baroques » en 2012, 2014 et 2015.

 

Parallèlement à ses activités en danse ancienne, Cécile Laye étudie le théâtre et la mise en scène au Cours Florent dont elle est diplômée comme elle l’est aussi de l’institut de Yoga Eva Ruchpaul et de l’Ecole Parisienne de Gestalt. Elle joue Shakespeare, Molière et Marivaux à Paris et en province et participe aussi à la création de textes modernes et de spectacles pour enfants.

 

 


Interview de Cécile Laye par Sandra Stevens – Histoire de bal 


Témoignage : 

« Ce que j’aime beaucoup et trouve très utile :

  • Votre utilisation de la démonstration
  • La façon dont vous insistez sur le lien entre pas et mesures
  • Votre précision sur le pied à employer au départ
  • Le nombre de répétitions et de révisions des danses

Tout cela, je ne l’ai malheureusement pas trouvé dans la plupart des bals et autres en Angleterre.

J’aime la façon dont vous utilisez la démonstration pour enseigner, soit en montrant vous-même soit en faisant montrer par d’autres. Pour moi c’était la seule façon de pouvoir apprendre ces danses et dans tous les cas c’est la meilleure manière de communiquer la nature des mouvements demandés. C’est la meilleure façon aussi de montrer l’enchaînement des figures, même si c’était un peu difficile pour moi de rétablir l’ordre final. Vous aurez du mal à le croire, mais dans mon pays les démonstrations sont rares.

J’aime votre façon d’indiquer par quel pied commencer une série de pas, et de lier à chaque figure le nombre de mesures qu’elle doit employer. Je trouve cette rigueur satisfaisante – et la rencontre peu chez moi.

J’ai particulièrement apprécié de pouvoir faire une danse plusieurs fois. Lors de bals et dans des stage de danse en Angleterre, il nous arrive de bisser une danse mais jamais davantage. Alors que si on fait la même danse plusieurs fois de suite, on arrive à la maîtriser et à danser sans chercher à se rappeler ce qui vient après – on peut se détendre et apprécier la musique, le mouvement, et les gens que l’on rencontre au cours de la danse. C’est bien de voir des gens danser sans une grimace de concentration !

Alan, participant au stage en 2015

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